Flo Arnold découpe, froisse, encolle des papiers hydrofuges qu’elle fait s’agripper à des armatures en laiton noirci, le tout dans un halo lumineux.
Ces installations lumineuses flottent dans l’espace avec force et légèreté.
Ses territoires, cartes imaginaires au départ de cartes routières encollées avec du papier wenzhou, sont des péninsules où l’on passe d’un trait à l’autre comme dans un monde sans frontière. Les continents se mélangent, les routes se rejoignent tels des vaisseaux sanguins.