Dans ses peintures, les êtres apparaissent tels des fantômes.
” Leurs silhouettes dénuées de troisième dimension évoquent, effectivement, davantage d’ombres que des corps. Non lieu, non temps, pas d’anecdotes ni d’actions: debout, statiques, ces torses patientent, observent, marquent une pause. Ils ne luttent pas. Il veillent. Fantômes intranquilles, allégories du grand âge de notre civilisation et de la persistance de nos mémoires, toutes ces figures clament l’inéluctablement éphémère définition de la condition humaine” (F.Monnin, critique d’art).