Kim De Rijck

Kim a vécu sur une péniche, sur le canal de Bruxelles, entre le Zennegat et Alost. Elle a aussi habité dans une maison de style Art déco située à Bruxelles. Les vitraux apportaient de la couleur, tels des joyaux.

Baignée dans un milieu d’artistes à bord d’une péniche, elle a, au fil du temps, acquis une créativité et une force de propositions qui ont été renforcées par différentes études dans le domaine des arts : architecture, urbanisme, gravure, dentelle et sculpture textile.

C’est donc tout naturellement, par passion pour le ‘beau’, et l’envie de retrouver un travail plus manuel, qu’elle décide de se former dans différentes écoles de bijouterie à Liège et à l’Institut Jeanne Toussaint à Bruxelles. Elle y apprend les techniques traditionnelles : la bijouterie, la cire perdue, le dessin, la gemmologie, le sertissage et l’émail sur métal. Ses bijoux sont ainsi le fruit d’un savoir-faire de haute qualité technique et artistique.

Ses projets démarrent d’une esquisse dessinée sur un programme de modélisation 3D. Le dessin modélisé a l’avantage de donner une idée précise du futur bijou. Cette approche nécessite une connaissance poussée de la bijouterie-joaillerie (conception, fabrication, choix des pierres, sertissage, polissage…) ainsi qu’une connaissance pointue en dessin artistique et technique. Son parcours professionnel et ses multiples compétences lui permettent de proposer aujourd’hui un bijou de haute qualité technique avec ce savoir-faire manuel.

 

Kim présente cinq collections : les quatre éléments, la magie du carré, duo, métamorphoses et territoires.

Les quatre éléments sont la terre, l’air, l’eau et le feu.

Dans cette collection, la bague ‘antre de la terre’ exprime l’idée de l’élément ‘terre’. La bague raconte l’histoire de l’origine des diamants. Les diamants viennent des profondeurs de la terre, sous l’effet conjugué de températures et de pressions élevées. Le carbone liquide situé sous le manteau terrestre, à 200 km de profondeur, se cristallise et forme les diamants bruts. La kimberlite est la roche mère qui a permis leur apparition à la surface de la Terre il y a plus de 3 milliards d’années.

Pour poser le débat, la bague peut être sertie d’un diamant naturel ou de synthèse. Le diamant de synthèse a exactement les mêmes caractéristiques qu’un diamant naturel. Une machine reproduit leurs conditions naturelles de formation. Ils sont plus éthiques et moins chers.

Lorsque Kim place un diamant naturel, elle travaille avec un fournisseur qui respecte le processus de Kimberley. Il vise à garantir au consommateur que les diamants qu’il achète ne sont pas des diamants bruts utilisés par les mouvements rebelles.

La Magie du carré

Le carré, composé de quatre angles droits et quatre côtés égaux, forme la base de cette collection.

Dans cette collection, le bracelet ‘axonométrique’ représente l’idée d’un cube.

 

Tout amateur d’architecture ou de design connaît l’expression ‘Less is More’, rendue célèbre par l’architecte Ludwig Mies Van der Rohe dans les années 30. Minimaliste, ce bijou transcende les époques et les genres et demeure intemporel. Il abolit les frontières entre le design et l’architecture.

Une axonométrie désigne la représentation graphique d’un édifice par projection orthogonale, permettant d’associer, dans un même dessin, des vues en plans, en coupe et en élévation.

Duo

Chaque bijou de cette collection présente deux pierres précieuses ou fines en interaction.

La bague ‘intrados’ est rehaussée de deux gemmes en sertis clos : tourmaline et diamant.

La gémellité de Kim a inspiré cette collection. Le yin et le yang, une question d’équilibre. Ils sont les deux aspects d’une même réalité : pas de jour sans nuit, de froid sans chaleur, de souplesse sans dureté, d’immobilisme sans mouvement, de terre sans ciel, de femme sans homme.

Métamorphoses

Chaque bijou de cette collection s’inspire d’une abstraction géométrique. Une métamorphose se définit par un changement de forme, de nature ou de structure tel que l’objet ou la chose ne soit plus reconnaissable. Les bijoux de cette collection sont constitués d’émail.

La broche ‘partition’ se compose d’argent et d’émail bleu transparent. L’émail est un art millénaire qui connaît un véritable engouement de nos jours. L’émaillage sur métal trouve ses origines aux quatrième et troisième millénaires av. J.-C. parmi les civilisations qui maîtrisaient la technologie du verre, telles l’Égypte et la Mésopotamie. L’émail constitue une sorte de verre coloré qui s’unit intimement au métal lors de la cuisson.

Territoires

Le passé professionnel de Kim, en architecture et urbanisme, a inspiré cette collection. Chaque bijou se crée à partir d’un territoire.

Le pendentif ‘Bruxelles’ émane du plan de la ville levé sur le terrain par Jacques de Deventer vers 1550-1554. On y retrouve le tracé principal de la Senne qui encercle l’île Saint-Géry, les deux enceintes et les sept portes de la ville, et enfin le palais du Coudenberg.

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