Paul Machiels, né le 29 mai 1948, est un sculpteur belge (Liège), diplômé de l’Institut des Beaux-Arts Saint-Luc Liège – Atelier Albin Courtois, André Blanck, Gabriel Taeymans.
Titulaire de plusieurs prix dont :
Fondation Lecrenier en 1974
Jeune sculpture Belge en 1975
Prix Hembecca en 1977
Prix Louis Schmidt en 1977
Grand prix de Rome en 1980
Fondation Och Lefebvre en1992,
Paul Machiels est membre de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique depuis 2005.
En 2007, il est nommé Commandeur de l’Ordre de Léopold.
Paul Machiels mène en parallèle une carrière de professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (de 1978 à 1988, atelier de sculpture monumentale) ainsi qu’à l’Institut Saint-Luc Liège (de 1983 à sa pension, atelier de recherche formelle en esthétique industrielle à la section des Beaux-Arts et, de 1989 à sa pension, titulaire du cours d’expression formelle à la section d’architecture).
De 1972 à 2006, Paul Machiels multiplie les expositions solo et collectives en Belgique, à Luxembourg et aux Pays-Bas (Maestricht).
Très affaibli après son accident vasculaire cérébral de 2006, Paul Machiels se fait plus rare. Il se reconstruit et s’adonne à la technique du dessin par ordinateur pour concevoir ses pièces.
Les expositions reprennent en 2012 en Belgique et à l’étranger (Madrid-Espagne).
Paul Machiels a commencé sa carrière de sculpteur par le travail du bronze et de l’aluminium.
Il s’est ensuite essayé au papier durant 3-4 ans. Il a également travaillé la fonte, le bronze à cire perdue pour se consacrer quasi exclusivement à l’acier (acier ordinaire, acier ordinaire bronzé, acier inoxydable).
De 1990 à1995, il s’est également rendu plusieurs fois en Ukraine (lviv) où il a appris à travailler le verre aux côtés d’Andrey Bokotéy.
Les pièces de Paul sont exécutées en atelier sur la base de croquis d’une très grande précision.
Les finitions sont réalisées à la main ou mécaniquement.
Il n’emploie quasi que des formes géométriques élémentaires avec une préoccupation permanente : l’équilibre et la précision.
La compréhension des oeuvres de Paul Machiels passe par l’étude des rapports que les formes entretiennent entre elles et par la tension que ces rapports génèrent.
Le rond et le carré, séparément, ne l’intéressent pas. Ce qui l’intéresse, c’est la relation que ces formes entretiennent.
Pour lui, elles n’ont de vie que parce -qu’elles servent une autre forme.
Ensemble, elles symbolisent la dualité.
Selon un de ces principes : « un élément ce n’est rien, deux, c’est trop juste, trois…on est sur du velours. »